« Je n’ai absolument rien vu venir. » Trois ans que Bluefox678, l’un de nos psychonautes, la cinquantaine, travaillait comme cadre dans l’administration. « Tout allait bien » jusqu’au jour où sa direction lui impose un important surcroît de travail, faisant la sourde oreille à ses protestations.
« On m’a fait comprendre que ne pas l’accepter pourrait compromettre mon avancement. Finalement, je me suis dit que je devais être capable d’abattre cette masse de travail supplémentaire. J’ai alors commencé à sauter systématiquement la pause déjeuner. A repasser le soir au bureau, après mes rendez-vous extérieurs, pour faire mes dossiers ».
En trois mois, il perd quinze kilos et un jour, craque. « J’étais devenu un autre. Irritable, ne supportant plus rien. Entre mes rendez-vous, j’avais des crises de larmes au volant, et parfois même l’envie de rater un virage… »
Comme Bluefox678, de plus en plus de personnes sont victimes de ce que beaucoup considèrent comme le mal professionnel de notre siècle : le burn-out. Un syndrome d’épuisement professionnel qui peut avoir de graves conséquences sur ceux qu’il atteint. Et qu’il est important de savoir reconnaître, pour mieux s’en protéger.